Le financement durable : une tâche essentielle des banques durables !

Également connu sous l’appellation anglaise de sutainable finance, le concept du financement durable vise surtout à proposer aux entrepreneurs durables des placements solidaires dans des projets environnementaux, sociaux et de gouvernances financières. Actuellement, ce genre de financement attirer de plus en plus les entreprises comme les particuliers.

Financement durable : de quoi parle-t-on au juste ?

Le financement durable, concrètement, c’est un concept d’investissement fondé sur une vision éthique à long terme de la banque durable et d’autres investisseurs financiers. Pour être efficace face aux défis écologiques et sociaux, l’entrepreneur privilégiant la démarche de développement durable a besoin d’une source de financement fiable en mesure de l’aider à parvenir à ses fins, et ce dans les meilleures conditions. Et c’est pourquoi la banque durable a mis en œuvre le concept de financement durable afin de faciliter la transition vers un modèle de développement durable, sachant que ce dernier favorise la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de la gouvernance financière. Si vous souhaitez donc vous lancer dans le green business, le financement durable est une grande opportunité pour mener à bien votre projet : restreindre l’exploitation des ressources fossiles en régénérant les ressources renouvelables.

L’investissement socialement responsable (ISR)

En général, le financement durable se décline en différents modèles dont l’investissement socialement responsable (ISR) bien évidemment. Il s’agit d’un placement intégrant systématiquement les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement (ESG), et ce de manière traçable. L’ISR favorise les entreprises et entités publiques à contribuer au développement durable, quel que soit leur secteur d’activité. Par ailleurs, l’investissement socialement responsable peut prendre plusieurs formes, notamment la sélection ESG, c’est-à-dire la sélection des entreprises pour leurs bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance ; l’exclusion se traduisant comme une exclusion des portefeuilles des entreprises ne respectant pas les conventions internationales ou exclusion sectorielle qui consiste à refuser l’investissement dans certains domaines (tabac, alcool, armement…) ; l’approche thématique favorisant les investissements dans des entreprises du domaine du développement durable.

D’autres modèles de financement durable

Hormis l’ISR, il y a la finance verte qui englobe les produits financiers favorisant la transition énergétique ainsi que d’autres objectifs écologiques. Le but ici est de restreindre l’investissement dans des industries polluantes tout en privilégiant l’investissement du secteur financier dans les produits verts. Pour ce qui est de la finance solidaire, c’est une épargne sur des produits financiers solidaires qui a pour objectif d’apporter des fonds à des activités d’insertion liées à l’emploi, au social, au logement, à la solidarité internationale et à l’environnement. La majorité des fonds collectés s’orientent bien évidemment vers l’environnement, soit les 36%. Et enfin le social business regroupant les entreprises utilisant leurs profits pour produire de la valeur ajoutée sociale auprès de la communauté dans laquelle elles se trouvent.
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